Je salue, monsieur de Mazières, votre engagement en faveur des conservatoires. Mais on ne peut pas à la fois se réjouir que l’État finance de nouveau directement auprès des conservatoires et proposer de supprimer la disposition qui en tire les conséquences dans le code de l’éducation.
Vous avez cité des chiffres, que je souhaite préciser et compléter : l’État ne s’étant pas complètement retiré, il maintenait 5,5 millions d’engagements dans les conservatoires ; 8 millions ont été ajoutés en 2016, auxquels il faut additionner encore 2 millions au titre de l’éducation artistique et culturelle dans les conservatoires.
Ce n’est pas un retour complet au niveau d’il y a quelques années, mais l’essentiel du chemin est déjà fait. Comme j’ai eu l’occasion de le dire aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, sur ce sujet qui les concerne particulièrement, je prolongerai et j’amplifierai cet effort en 2017.