Je suis député de la nation, madame Dalloz, et si j’ai évoqué la « France moche », c’est en reprenant le titre d’un numéro de Télérama paru voilà quelques années qui avait suscité de nombreuses interrogations.
Des collègues, sur tous les bancs, ont participé à la mission d’information sur la création architecturale. Les uns et les autres ont entendu le cri d’alarme de plusieurs de nos interlocuteurs, notamment d’Yves Dauge, qui se désespéraient de nos entrées de villes, de l’étalement urbain, du mitage et, parallèlement, de la dégradation de centres-villes désertés par les professionnels et les habitants.
Nous sommes donc interpellés vous et moi, madame Dalloz, en tant qu’élus de la nation.
En l’occurrence, cet article 26 quater constitue une réponse législative même si, évidemment, elle ne résoudra pas tous les problèmes qui se posent. Nous témoignons néanmoins combien la représentation nationale, consciente et responsable, tient à s’engager.
Avis favorable à cet amendement.