Quant à notre collègue de Mazières, il a proféré une contrevérité. Les éoliennes ne sont pas exactement dans la même situation que l’affichage avant la promulgation d’une loi permettant d’interdire aux propriétaires bénéficiant d’une redevance d’installer des affichages de quatre mètres sur quatre.
Une loi a permis à certains d’entre nous de réguler, dans nos villes, la question de l’affichage qui constitue une plaie urbaine. Mais s’agissant des éoliennes, ce n’est pas du tout comme cela que les choses se passent : les études d’impact sont obligatoires avant toute installation.
Comment pouvez-vous nous expliquer aujourd’hui que les éoliennes viendraient détruire notre patrimoine ? Tout à l’heure, nous avons eu la discussion lorsque notre rapporteur parlait de la « France moche », mais songez au mitage des paysages, avec les maisons Phénix et Bouygues, toutes ces maisons industrielles dans lesquelles s’installent des pauvres gens qui n’ont pas les moyens, parce que certaines villes ne veulent pas pratiquer la mixité sociale, de faire construire ou de louer en ville ! Ils doivent s’expatrier dans les campagnes.