Madame la ministre de la fonction publique, la France bénéficie d’une fonction publique exemplaire. Nos fonctionnaires, loin de l’image parfois véhiculée dans les médias voire même par certains responsables publics, s’investissent pleinement dans leurs missions, au service de l’intérêt général. Leur engagement auprès de nos concitoyens est entier comme nous pouvons le constater tous les jours.
Après plusieurs années de « fonctionnaire bashing » et de RGPP appliquée avec une logique aveuglément comptable, la majorité a souhaité reconnaître la qualité de la fonction publique française et renforcer les éléments qui fondent sa valeur.
Parmi eux, il y a évidemment le statut et le choix d’une fonction publique de carrière qui permettent d’assurer que la loyauté première du fonctionnaire va au service public, à l’intérêt général, et non aux intérêts partisans.
Cette reconnaissance, c’est le sens du projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires que notre Assemblée examinera à nouveau le 5 avril prochain.
Cette reconnaissance, c’est aussi le sens des mesures prises depuis 2012 en faveur du pouvoir d’achat des fonctionnaires, la revalorisation des grilles indiciaires pour les agents de catégorie C et B en 2014 et en 2015 dans le cadre du protocole dit « PPCR » – parcours professionnels, carrières et rémunérations. Je tiens d’ailleurs à saluer ici le travail réalisé ces dernières années par votre prédécesseur, Mme Lebranchu.
La semaine dernière, le Gouvernement a décidé de franchir une étape importante dans cette reconnaissance du travail des agents publics et des efforts qu’ils ont consentis depuis six ans pour contribuer au redressement des finances publiques en décidant de revaloriser de 1,2 % le point d’indice.
Je salue cette décision, madame la ministre, qui illustre votre engagement ainsi que le sens de l’écoute et du dialogue que vous manifestez aussi à l’occasion de vos déplacements comme nous l’avons vu encore récemment, lundi, à Gargenville et à Mantes-la-Jolie.
Madame la ministre, pouvez-vous détailler à la représentation nationale les implications de cette décision et développer la réponse que vous avez commencé à donner à mon collègue Joël Giraud ?