Sinon, nous en resterons à une illusion et nous donnerons crédit aux prophètes de malheur qui ont pensé que la puissance économique était plus importante que les parlements.
Le défi politique de notre génération est de sortir de l’individualisme et de bâtir un nouvel âge de la mondialisation. Aujourd’hui, nous franchissons un pas. D’un côté, il y a les partisans d’un libéralisme sans foi ni loi, de la démesure qui nourrit le vote extrême, le repli. Mais il existe un chemin pour la République, qui doit passer par le champ européen, par le champ national. Cela parle au peuple. Il n’y a pas un endroit, un village, une ville de France où ne s’expriment à la fois l’indignation pour les victimes de la mondialisation sans foi ni loi et le souci de retrouver une économie réelle, une économie humaine.