Certains candidats ont recueilli 0,5 % des voix et ont été couverts, et – dans les dernières semaines de la campagne – l'un des principaux candidats n'a pas pu l'être, alors que son concurrent direct l'a été. Il convient de mettre fin à ces aberrations. Le principe de stricte égalité demeure en vigueur pour la période de campagne officielle ; n'allons pas au-delà. L'élargissement mis en oeuvre lors de la dernière élection présidentielle a posé plus de problèmes qu'il n'a apporté de solutions. Les Français attendent un débat, les candidats ont le temps de s'imposer pendant la campagne ; mais certains candidats, il faut le reconnaître, ont une place plus importante que d'autres, puisqu'ils figureront peut-être au second tour. C'est la logique politique, et l'application du principe d'équité tel qu'il est proposé par ce texte me paraît donc opportune.