Ma question concerne effectivement la société Carbone Savoie, implantée – comme son nom l’indique – en Savoie, sur la commune de La Léchère, sur le site de Notre-Dame-de-Briançon, et dans le Rhône, à Vénissieux.
Cette entreprise, qui fabrique des cathodes en aval de la filière de l’industrie de l’aluminium, appartenait au groupe Pechiney, puis a été rachetée par Rio Tinto Alcan. Elle est en cours de cession. Un repreneur a été trouvé ; chacun s’en félicite, d’autant plus qu’il est français. Ces dernières semaines ont eu lieu des grèves, des occupations de locaux. À présent, l’horizon semble s’éclaircir, grâce aux efforts accomplis par tous. On le sait bien : dans les dossiers industriels de ce type, la discrétion et le refus de la démagogie sont mères du succès.
Cela étant, un dernier problème subsiste : l’expertise des fours de Vénissieux. Cette expertise doit être rendue prochainement et conditionne en partie la viabilité de la reprise de Carbone Savoie par l’investisseur qui a manifesté son intérêt. J’appelle l’attention du Gouvernement sur cette question. Il faut impérativement trouver une solution industrielle durable pour les sites de Notre-Dame-de-Briançon et de Vénissieux ; sinon, ce serait un formidable gâchis. Le succès est à portée de main ; de ce point de vue, les jours prochains seront décisifs : je vous remercie par avance pour tous les efforts que fera le Gouvernement afin de trouver une solution conforme à l’intérêt général.