Ma question, qui s’adresse à M. le secrétaire d’État chargé des transports, concerne un bassin de vie de 100 000 habitants, un territoire rural : il s’agit de l’avenir de la gare TGV de Saint-Maixent-l’École, qui existe depuis 1993. Mais le projet de mise en service de la nouvelle LGV en 2017 prévoit de supprimer dans sa desserte trois arrêts par jour sur sept à Saint-Maixent-l’École : deux dans le sens La Rochelle-Paris, qui partent dix heures trente-quatre et dix-sept heures trente-quatre, et un dans le sens Paris-La-Rochelle, celui qui arrive à neuf heures vingt-cinq. Il s’agirait d’une régression pour les habitants, y compris les jeunes, et pour les entreprises, qu’ils soient du Haut Val de Sèvre, du Mellois ou de la Gâtine, mais aussi pour l’École nationale des sous-officiers d’active – l’ENSOA –, implantée à Saint-Maixent-l’École et dont le projet de réforme de la formation des armées prévoit pourtant la montée en puissance puisqu’elle devrait former presque 5 000 jeunes par an.
J’ai eu des échanges très réguliers avec le cabinet d’Alain Vidalies, qui m’a d’abord conseillé de me tourner vers le médiateur Jean Auroux. Celui-ci, sans doute très occupé par les problèmes de Bordeaux, de La Rochelle ou encore de Poitiers, n’a pas trouvé le temps de me recevoir.