Au-delà des salariés de Goss France, ce sont tous ses créanciers – l’État au travers des cotisations sociales et patronales, comme les fournisseurs et les entreprises sous-traitantes – qui ont durement subi l’impact de cette situation, puisque la liquidation les a privés du règlement de leurs créances.
Je souhaite vivement que toutes les mesures soient prises afin qu’à l’avenir les entreprises multinationales qui se comportent de cette façon soient sévèrement condamnées. Dans le cas de Goss France, ce n’est pas la situation économique qui a conduit à sa disparition, mais le choix d’actionnaires uniquement guidés par des intérêts financiers.
J’avais alerté le ministre qui était alors chargé de l’économie sur le risque de voir très rapidement licenciés l’ensemble des salariés. Ils ne l’ont effectivement pas été en 2013 mais deux ans plus tard. On pourra m’objecter que l’échéance a été retardée mais on voit bien quel objectif poursuivait Goss international.