Madame la députée, vous m’interrogez sur les raisons pour lesquelles les femmes ne déposent pas toujours plainte contre les auteurs des violences dont elles ont été victimes. Les raisons ont été identifiées, et elles sont nombreuses. Mais il est intéressant de constater que leur connaissance progresse également. Ainsi, la notion d’emprise n’a été identifiée et est entrée dans le débat public plutôt récemment. Nous avons tout à l’heure évoqué à plusieurs reprises le cas de Jacqueline Sauvage, mais parmi les bonnes nouvelles, il est apparu que ce n’était pas un débat de femmes. Je vois bon nombre de députés masculins présents cet après-midi, et c’est une bonne chose.