Madame la députée, la ministre des affaires sociales et de la santé tient à vous assurer qu’il n’existe pas de volonté politique de fermer la maternité de Pithiviers. L’objectif de la ministre, c’est de garantir à tous les Français et Françaises un accès à un service public de qualité. Un service public de qualité, cela signifie aussi un accouchement en toute sécurité.
Madame la députée, si la question de l’avenir de la maternité de Pithiviers se pose aujourd’hui, ce n’est pas pour des raisons financières, ce n’est pas pour faire des économies : c’est à cause de sa difficulté à recruter des praticiens en gynécologie obstétrique, en pédiatrie et en anesthésie, et donc à assurer des accouchements dans des conditions de sécurité satisfaisantes. C’est à cette question du recrutement de praticiens hospitaliers, qu’il convient de répondre pour envisager l’avenir de la maternité de Pithiviers.
Au plan national, pour aider les hôpitaux à faire face aux problèmes de recrutement, Marisol Touraine a présenté, le 2 novembre dernier, un plan d’action pour renforcer l’attractivité de l’exercice médical à l’hôpital public. Plusieurs actions de ce plan sont d’ailleurs ciblées sur les spécialités en tension, comme la gynécologie obstétrique ou l’anesthésie-réanimation.
Au plan local, concernant précisément la maternité de Pithiviers, je tiens à vous répéter que le ministère et l’Agence régionale de santé sont mobilisés en soutien aux efforts de recrutement de l’établissement, indispensables pour assurer la continuité des soins.
Madame la députée, vous le savez, une réunion a eu lieu en ce début de semaine à l’hôpital de Pithiviers en présence du directeur de l’Agence régionale de santé. Toutes les possibilités de recrutement sont actuellement étudiées et l’établissement s’est engagé à présenter dans les prochains jours le résultat de ses recherches à l’Agence régionale de santé.