Monsieur le secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur, dans le cadre de la négociation des contrats de plan État-région, l’ancienne région Bourgogne et l’État ont conclu le financement de nombreux projets scientifiques d’envergure, pour un montant de 6 630 000 euros, en faveur des établissements universitaires et de recherche bourguignons.
Cette somme, dont 4 822 000 euros sont issus d’une enveloppe exceptionnelle, témoigne de la pertinence des axes de développement et de recherche qui sont ceux de la communauté scientifique.
Naturellement, je ne peux que me féliciter du soutien de l’État à une politique innovante développée par l’université de Bourgogne et ses partenaires, tant dans la définition de projets de recherche transversaux que dans les initiatives pionnières en matière de rapprochement interrégional.
Pour autant, aujourd’hui, je veux relayer les inquiétudes de la communauté scientifique et universitaire.
En effet, dans un contexte de réduction des dépenses publiques, mais aussi de fusion des régions Bourgogne et Franche-Comté, je souhaite savoir ce qu’il adviendra des montants contractualisés avec les anciennes régions et, surtout, à quelle date seront affectés les crédits inscrits dans les CPER, voués à fusionner ou, plus précisément, à converger.