Intervention de Nicolas Grivel

Réunion du 24 mars 2016 à 9h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Nicolas Grivel, directeur général de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, ANRU :

Le Premier ministre a en effet pris la décision d'attribuer 71 millions d'euros à cet axe au lieu des 85 initialement prévus. Mais cette décision a été prise avant l'établissement de la convention de l'ANRU avec l'État : nous avons donc conçu notre propre travail sur la base d'un budget de 71 millions d'euros.

S'agissant des quartiers à sélectionner, nous souhaitions en limiter le nombre pour que les subventions puissent avoir un effet réel – ces subventions doivent avoir un effet de levier, et je redis qu'elles s'additionnent à tous les autres investissements. Nous nous étions donné l'objectif de choisir entre quinze et vingt quartiers ; nous sommes allés jusqu'à vingt parce que nous avons reçu beaucoup de bons projets, portant sur des thèmes assez divers.

Il n'y aura pas de deuxième vague : nous pensons utiliser pour les vingt projets retenus la totalité de l'enveloppe attribuée – toujours pour essayer d'avoir une action efficace et d'éviter le saupoudrage. Il y a certes matière à faire plus. Nous sommes aussi au tout début du nouveau programme de renouvellement urbain, dans une phase de conception des projets ; nous pourrons donc sans doute approfondir ces sujets dans le cadre du PIA 3, déjà en cours de préparation. Les quartiers où intervient l'ANRU sont ceux où les dysfonctionnements sont les plus importants et les populations les plus fragiles : il faut saisir toutes les occasions qui se présentent pour y améliorer le reste à vivre, mais aussi pour les rénover globalement en vue d'assurer la transition énergétique.

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