Je voudrais savoir si l’État envisage de prendre des mesures en ce sens.
Monsieur le secrétaire d’État, nous savons combien ce dossier est redoutable à gérer pour un gouvernement, dans le contexte actuel de crise économique et sociale, mais nous sommes tous d’accord pour considérer qu’il ne faut rien céder aux ennemis de nos valeurs, qui sont aussi les ennemis des réfugiés qui implorent notre secours. Je dois vous avouer que j’ai personnellement ressenti le retour des contrôles aux frontières nationales comme une humiliation, comme un deuil européen et comme une insupportable victoire symbolique de Daech. Je formule le souhait que l’Europe et, en son sein, la France, dont on sait la population généreuse, ne cèdent rien des valeurs qui font encore leur grandeur, leur dignité et leur rayonnement, dans des circonstances aussi dramatiques.