Permettez-moi de terminer mon propos, monsieur le président ; je sais que j’ai dépassé mon temps de parole d’une minute, mais l’affaire me paraît suffisamment grave pour qu’on s’y attarde.
Nous devons être capables de regarder les choses en face : si nous ne gérons pas sérieusement cette crise, cela aura en Europe, notamment en France, des conséquences sociales et politiques incalculables, et je ne parle même pas des effets en termes de sécurité. Il est temps que le pays se réveille, que l’Europe se réveille. Nous attendons de vous aujourd’hui de vraies réponses sur ce qui va se passer dans les semaines à venir, monsieur le secrétaire d’État, car c’est maintenant que les migrants sont en train d’arriver.