L’État a mis en place un dispositif d’accompagnement des communes, consacré en particulier au logement. Le ministère de l’intérieur reste bien entendu à la disposition des élus pour faire le point sur toutes les situations, y compris les situations problématiques ou conflictuelles comme celles qui ont été évoquées. Quant à l’OFPRA, il est pleinement engagé dans la mise en oeuvre de l’accord UE-Turquie. Comme je l’ai indiqué, il enverra dès lundi en Grèce des officiers de protection afin de relocaliser en France et ailleurs en Europe tous les migrants ayant besoin de protection actuellement bloqués en Grèce, en lien avec le Bureau européen d’appui en matière d’asile.
L’OFPRA participe par ailleurs, dans le cadre du dispositif « un pour un », à des missions de réinstallation de migrants syriens vulnérables vivant en Turquie dans des conditions particulièrement difficiles. L’Office est donc pleinement partie prenante à la stratégie du Gouvernement dans cette affaire. Il est vrai qu’il a refusé de participer aux missions de police, en précisant que tel n’est pas son rôle. Chacun est libre de penser ce qu’il veut de cette décision mais elle me semble, à titre personnel, recevable et défendable. Hormis cette réserve, l’OFPRA est pleinement impliqué dans notre stratégie, ce qui est d’ailleurs indispensable pour la garantie des droits.