Nos parts de marché ont en effet baissé, ce qui peut paraître préoccupant. En réalité, que des pays tels que la Turquie, le Maroc ou encore le Brésil s'intéressent de plus en plus à l'Afrique est, d'une certaine façon, rassurant, car cela montre que l'Afrique attire et rassure. Nos parts de marchés baissent, mais la taille des économies augmente, ce qui veut dire que nos entreprises s'y retrouvent.
J'ajoute que nos parts de marché augmentent dans « l'autre Afrique » et que l'Angola, l'Ethiopie, l'Afrique du Sud ou encore le Nigeria comptent, désormais, parmi nos premiers partenaires commerciaux. Il faut donc voir aussi voir l'Afrique de manière globale.
Enfin, quelques précisions sur la mission du GIGN au Burkina Faso. Il s'agit, principalement, d'une mission de conseil, qui a, d'ailleurs, vocation à s'exercer sur le plan régional. S'y ajoute bien évidemment des coopérations en matière de formation. Quant aux questions de logistique et de matériel, la France plaide en effet, dans la perspective de la réunion du conseil de sécurité des Nations unies en avril, en faveur de la levée de l'embargo sur les armes en Côte d'Ivoire.