Parmi les nouveaux arrivants en Côte d'Ivoire, on compte à la fois des grandes entreprises – toutes les grandes entreprises françaises du CAC 40 sont présentes – et des dirigeants de PME qui viennent tenter leur chance dans le pays, ce qui est rassurant. Je rappelle qu'il y a aujourd'hui 700 entreprises françaises en Côte d'Ivoire.
Le lycée français a rouvert ses portes il y a deux ans, il a d'ailleurs été inauguré par le Président de la République. C'est d'ailleurs un des facteurs importants du retour de nos entreprises et de la communauté française sur place.
L'embargo sur les armes était lié à l'état politique et sécuritaire du pays, qui a changé. En outre, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les Ivoiriens se plaignent, à juste titre, qu'ils ne peuvent toujours pas acheter certaines armes. A titre d'exemple, les frégates de surveillance maritime ne sont pas armées, et les forces de sécurité ivoiriennes ne peuvent pas acquérir de jumelles de vision nocturne.
Quant à la corruption, la Côte d'Ivoire est membre de l'OHADA, l'organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires. Le phénomène de la corruption existe, mais il est sans commune mesure avec ce que l'on peut observer dans d'autres situations, ailleurs, dans le monde. Il y a des règles du jeu précises en Côte d'Ivoire.
L'effectif militaire français sur place est stabilisé autour de 900 militaires.
Quant aux médias, tous sont présents sur place.