Si on prend l'affaire du Mali, il y a, aujourd'hui, une surenchère entre, d'un côté, AQMIAl MourabitounAnsar ed din, et, de l'autre Daech. Le premier groupe cherche, certainement, à faire la démonstration, qu'il dispose encore, d'une capacité d'action. Comme il est devenu difficile, pour ces groupes, d'agir dans la partie Nord du Mali, ils cherchent à lancer des opérations dans la partie centrale, voire dans la partie méridionale, du Mali, à la frontière avec la Côte d'Ivoire, où il y a déjà eu des accrochages. Concernant l'attaque de Grand Bassam, l'enquête commence. Il semblerait, à ce stade, que ce sont plutôt des gens d'origine malienne qui ont conduit l'opération. Aujourd'hui il est possible de circuler librement à l'intérieur de la CEDEAO.