Pour la première fois, une loi affirmera que la prostitution constitue une violence à l’encontre des femmes, car 85 % des personnes prostituées sont en effet des femmes.
Pour la première fois, la France se situe clairement dans le camp des États abolitionnistes et prend une mesure, la pénalisation du client, indispensable pour lutter efficacement contre la traite, car 90 % des personnes prostituées sont issues de la traite.
Pour la première fois, la réinsertion des personnes prostituées trouvera la volonté politique et les moyens financiers nécessaires.
Si cette loi est adoptée, nous le devrons à un petit groupe de parlementaires très déterminés. Je tiens à saluer, au côté droit de l’hémicycle, Guy Geoffroy, de l’autre côté, Danielle Bousquet –qui a longtemps siégé ici –, Catherine Coutelle et Maud Olivier, et, au Sénat Chantal Jouanno et Marie-Pierre Monier.