Je me rendrai en effet, monsieur le député, cher Philippe Gomes, en Nouvelle-Calédonie puis en Nouvelle-Zélande à la fin du mois. Je suis parfaitement conscient, comme nous tous je pense, des attentes des Calédoniens que nous avons souvent évoquées ensemble avec vous-même et tous les parlementaires représentant ce territoire.
La Nouvelle-Calédonie approche d’un moment décisif de son histoire. À la fin de l’année 2018, elle devra se prononcer sur son accession à la pleine souveraineté. Une telle échéance se prépare. L’État est bien sûr pleinement mobilisé pour que le résultat de la consultation soit incontestable, ce qui suppose également que tous les partenaires n’attendent pas le dernier moment pour préparer l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.
C’est pourquoi j’en appelle à tous les mouvements politiques pour qu’ils se hissent à la hauteur des enjeux et préfèrent les discussions politiques au bon sens du terme, qui consistent à préparer l’avenir et faire vivre l’intérêt général, aux polémiques médiatiques.
J’en appelle aussi aux forces politiques représentées à l’Assemblée comme au Sénat pour qu’elles contribuent durablement – et je sais que vous le faites, monsieur le député – à la bonne tenue de ce processus et qu’elles le garantissent. Bref, j’en appelle à ce que les élections nationales ne privilégient pas la querelle à propos de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.