Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 6 avril 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Nouvelle-calédonie

Manuel Valls, Premier ministre :

Nous avons réussi à régler ensemble l’épineuse question du corps électoral. J’ai vraiment confiance dans la capacité des partenaires politiques à aborder courageusement les autres sujets institutionnels. Nous aurons l’occasion d’en reparler en Nouvelle-Calédonie.

Au sujet du nickel, vous savez parfaitement que l’effondrement des cours place l’économie de la Nouvelle-Calédonie dans une situation de très grande fragilité. Dans ce contexte, il convient que tous les acteurs soutiennent les opérateurs de ce secteur afin de sauvegarder les investissements et surtout l’emploi. En outre, le nickel, ce n’est pas uniquement des investissements et de l’emploi, c’est en quelque sorte une partie de l’identité et de l’avenir du territoire. Tel était le sens du comité des signataires que j’ai présidé le 6 février dernier. Nous avons signé une déclaration commune prévoyant un plan d’urgence. Je souhaite que, sur ce sujet aussi, chacun assume pleinement ses responsabilités et respecte ses engagements – l’État, quant à lui, respectera les siens.

Au sujet du nickel comme en matière politique, l’État sera au rendez-vous, soyez-en sûr, mais il ne pourra agir qu’avec l’ensemble des forces politiques, économiques et sociales de la Nouvelle-Calédonie, mues par le souci de l’intérêt général et s’inscrivant dans une vision de long terme. Si chacun d’entre nous s’engage sur ces principes, nous pourrons alors relever les grands défis qui attendent la Nouvelle-Calédonie.

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