Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, la décision du retour de la France dans certaines instances du traité de l’Atlantique Nord était liée à un pari. Il s’agissait de rassurer nos alliés anglo-saxons, à l’égard d’une France toujours rebelle, quant à la construction d’un pilier européen au sein de la fameuse Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.
Force est de constater que ce pari n’a pas été gagné. En effet, la situation est aujourd’hui la suivante : au plan international, seul le soldat français paye le prix du sang. Seule la France est présente en Afrique lorsqu’il s’agit d’assumer ses responsabilités.