Madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, monsieur le rapporteur, même si ce n’est pas l’objet du texte, nous pouvons nourrir quelques craintes quant à l’absence de vision de ce gouvernement.
Nous ne sommes pas ici pour servir servilement les intérêts de la doctrine Brzezinski, ni pour être, comme certains ministres ukrainiens, les employés du Département d’État. Nous sommes ici pour défendre es intérêts de la France et, par-delà ces intérêts, soutenir une vision du monde différente de celle que vous nous proposez.
Certains, ici, ont, à juste titre, rappelé les problématiques de concentration jamais atteinte jusqu’à présent du capital, de pauvreté, d’accès aux ressources et de respect des libertés sur l’ensemble de la planète.
Alors, mes chers collègues, il serait de salut public de considérer que ce texte n’est pas qu’un simple texte technique : sa portée est en réalité majeure puisqu’il pourrait, à terme, autoriser à nouveau l’implantation de quartiers généraux étrangers sur le sol français.
Or une telle éventualité se fait jour à un moment où, je le répète, nous bradons notre industrie de défense et notre souveraineté et où seul le soldat français combattant pour la liberté du monde défend au péril de sa vie – et parfois jusqu’au sacrifice suprême – notre liberté à tous.
Il serait donc important pour le monde et pour la paix que la France retrouve enfin sa voix et cesse de ratifier aveuglément ce type d’accords qui ne constituent pas que des textes techniques.