En gros, la couverture par les entreprises est différente selon les territoires, avec une partie qui peut s'apparenter à une forme d'industrie, et une partie qui s'apparente davantage à de l'artisanat. Il est donc plus difficile d'offrir des structures d'insertion dans certains territoires d'outre-mer qu'en métropole, par exemple. Par ailleurs, la difficulté des déplacements fait qu'un jeune vivant dans les outre-mer a peut-être plus de difficultés à être mobile qu'un jeune vivant en métropole, qui peut facilement aller de Nantes à Montpellier si ce parcours d'insertion lui est suggéré.
Du coup, je suis perplexe. Je suis partisan d'un droit qui s'applique à l'ensemble des territoires de notre nation, mais en même temps, je me demande si je dois distinguer les particularismes.
Il ne faudrait pas qu'un nombre important de jeunes se tournent ensuite vers les collectivités d'outre-mer en arguant de leur droit opposable pour exiger un parcours d'insertion et ces collectivités n'aient pas les structures pour répondre à leur demande. Ce qui vient d'être dit sur Mayotte qui m'interpelle.