Intervention de Nicole Ameline

Réunion du 30 mars 2016 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

Merci, monsieur l'ambassadeur, de votre présence devant notre commission.

La crise ukrainienne n'est pas une crise régionale : elle représente un défi bien plus large, puisqu'elle a remobilisé les forces de l'OTAN. Ainsi, nous sommes engagés dans le cadre de la « réassurance » au profit des pays de l'est de l'Europe. Elle est aussi un défi au droit international : la Russie s'est rendue coupable de l'annexion illégale de la Crimée et de la déstabilisation délibérée d'un pays souverain. L'important, vous l'avez souligné, c'est la confiance. Comment rétablir aujourd'hui cette confiance, notamment avec les États baltes ? Ce qui est en jeu, ce n'est pas seulement la relation bilatérale et les sanctions économiques, c'est notre responsabilité à l'égard de l'Europe et notre capacité à recréer de la fermeté et du dialogue.

La levée des sanctions est subordonnée à l'exécution des accords de Minsk. Selon vous, quelle analyse fera-t-on en juillet prochain ? Considérera-t-on que cette condition doit être respectée intégralement ou non ?

Que pensez-vous de la reprise du dialogue entre l'OTAN et la Russie ? C'est un défi, mais elle est selon moi, nécessaire – dans la ligne de la relance des relations entre l'Union européenne et le Russie, que vous avez évoquée – si l'on veut, parallèlement à la fermeté, créer les conditions d'une sortie de crise.

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