Intervention de Jacques Myard

Réunion du 30 mars 2016 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

J'ai bien compris, d'après vos explications, que le Donbass était le « caillou dans la chaussure » des relations franco-russes. En revanche, vous êtes passé très vite sur la Crimée. On a un peu le sentiment que la page est tournée en ce qui concerne ce dossier. Qu'en est-il ? D'autre part, n'y aurait-il pas une sorte d'échange à faire ? Nous reconnaîtrions l'annexion de la Crimée – annexion toute relative, la Crimée étant une possession russe historique, quoi qu'en disent les Ukrainiens – et nous demanderions aux Russes, en échange, de mettre de l'ordre dans le Donbass. N'est-ce pas une des solutions ? Sous réserve, bien évidemment, que les Ukrainiens mettent eux-mêmes de l'ordre dans leurs affaires, ainsi que l'a rappelé Thierry Mariani.

La Russie connaît un certain nombre de difficultés économiques, compte tenu notamment de la baisse des prix du pétrole. Qu'en est-il exactement ? Ne pourrait-on pas mettre en avant le fait que la situation économique est mauvaise pour tout le monde pour « remonter la pente » dans nos relations avec la Russie ?

Un sous-marin russe s'est récemment « égaré » dans le golfe de Gascogne. Avons-nous protesté ? Avons-nous mis les points sur les « i » à ce propos ? J'aime beaucoup la Russie et le peuple russe, mais il y a des limites.

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