Merci, monsieur l'ambassadeur de votre présence devant notre commission.
Le 6 mars 2016, le ministre russe de l'agriculture a déclaré qu'il souhaitait que les sanctions contre la Russie soient maintenues deux années supplémentaires au vu des bénéfices qu'en tiraient aujourd'hui les agriculteurs russes. A contrario, il n'est plus à démontrer que nos agriculteurs souffrent très durement de ces sanctions. Force est de constater, malheureusement, que l'Union européenne n'a pas été capable de compenser ces pertes. Quel regard portez-vous sur les déclarations du ministre russe ? Sont-elles fondées ? Pouvez-vous retracer les grands choix agricoles qui ont été faits par la Russie pour parer les sanctions ? Est-il à craindre que les parts de marchés auparavant détenues par la France en Russie soient définitivement perdues du fait de cette nouvelle politique agricole ?