Je tiens à rassurer M. André Chassaigne. Cette disposition aura également pour effet d'encourager les patrons de petites entreprises à discuter avec leur personnel et à en faire une habitude, ce qui pourrait les inciter à passer le seuil des 50 salariés plus facilement – à titre personnel, je souhaiterais que ce seuil passe à 100 salariés. Je rappelle qu'il existe en France deux fois plus d'entreprises de 49 salariés que d'entreprises de 51 salariés… Le refus de franchir ce cap est souvent motivé par le saut dans l'inconnu que représente pour les chefs d'entreprise le dialogue social.
Je rappelle également que la relation humaine entre le patron et les salariés dans une PME est autrement plus forte que celle qui prévaut dans les entreprises où l'on arrache la chemise du directeur des ressources humaines…