Une fois n'est pas coutume, je ne serai pas d'accord avec M. Loncle. J'approuve sans réserve les propos que vous avez tenus, monsieur Michailov. Il faut vous reconnaître une véritable constance. Au moment de l'intervention de la France au Mali, vous aviez émis l'idée que notre pays aurait pu faire émerger des mesures de nature à mutualiser les aides au lieu que chaque agence fasse son travail dans son petit coin. Vous parliez déjà d'un fonds fiduciaire pour une meilleure efficacité.
Le modèle britannique, j'en suis également convaincu, est beaucoup plus efficient que le nôtre. Vous avez indiqué que vous sauriez trouver 300 millions d'euros supplémentaires pour les consacrer à notre aide publique au développement, sous forme de dons. Pourriez-vous nous indiquer comment vous procéderiez ?