Comment opère-t-on les recensements à partir desquels sont calculés les chiffres que vous nous avez fournis, sachant que beaucoup de migrants sont sans papiers ?
Monsieur Le Bras, vous affirmez que, compte tenu du niveau d'éducation des populations de la zone sahélienne, les perspectives d'émigration restent limitées. Pourriez-vous nous préciser néanmoins la part qu'elles occupent dans l'immigration française ?
Monsieur Dumont, vous avez parlé de notre capacité à intégrer les migrants originaires de pays en crise. Mais, pour prendre l'exemple de la Turquie, seuls 10 % des Syriens y sont regroupés dans des camps tandis que 250 000 enfants y vivent dans la rue, ce qui semble infirmer vos propos.
Enfin, quelles sont les perspectives dessinées par les migrations climatiques ?