Intervention de Hervé le Bras

Réunion du 9 mars 2016 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Hervé le Bras, directeur de recherche à l'Institut national d'études démographiques, INED :

J'ai dit assez clairement que ce sont les pays limitrophes qui seraient les premiers concernés et que l'Europe ne serait concernée qu'au second degré. Je répète également que ceux qui migrent sont ceux qui ont les ressources – intellectuelles ou pécuniaires – pour cela. C'est donc à eux qu'il faut ouvrir les routes migratoires légales ou fournir une aide au développement qui leur permette de construire leur avenir dans leur pays d'origine. Actuellement, au Maroc, ce sont les diplômés qui connaissent le plus fort taux de chômage. De ce point de vue, le monde change, et le Maghreb ne ressemble guère au reste de l'Afrique subsaharienne.

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