Dès le début, comme la plupart des autres groupes, l'UDI a soutenu l'action décidée par le Gouvernement. Mais pour l'application de l'article 35 de la Constitution et l'information des parlementaires, une réunion d'une heure et quart relève vraiment du strict minimum.
Sur le fond, vous avez dit que la France n'avait pas vocation à rester seule au Mali. Le soutien de la communauté internationale est certes quasi-unanime, mais au-delà des mots, nous avons besoin d'actes. Compte tenu des faiblesses dont souffrent les armées africaines dans la région, il est essentiel que notre pays ne soit pas trop durablement seul. Au-delà des aspects logistiques, quelle nature prendra l'action des autres pays, notamment des membres de l'Union européenne ? Enverront-ils des troupes au sol pour nous aider à reconquérir le nord du Mali ?