Intervention de Luc Chatel

Réunion du 16 janvier 2013 à 13h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Chatel :

La lutte contre le terrorisme est un objectif que nous partageons, et que se sont d'ailleurs assigné les gouvernements précédents. Il est donc de notre devoir de prôner l'unité nationale. Cela étant, notre responsabilité de parlementaire nous amène également à poser au Gouvernement plusieurs questions.

La première concerne le facteur déclenchant. La situation au Mali faisait l'objet depuis plusieurs mois d'une très grande attention de la part de nombreux pays. À plusieurs reprises, les autorités maliennes avaient demandé une intervention de la France et de ses alliés. Qu'est-ce qui a motivé la décision prise vendredi par le Président de la République, mais pas par les chefs d'États alliés ?

Vous avez évoqué le soutien apporté a posteriori par nos partenaires européens, mais qu'en est-il de leur soutien a priori ? Il est en effet de tradition que, préalablement à une telle opération, le chef de l'État consulte ses homologues occidentaux : la chancelière allemande, le premier ministre britannique, le président américain. Quels contacts ont été pris avant le lancement de l'opération ?

Enfin, j'aimerais revenir sur la base juridique de l'intervention. Vous avez cité l'article 51 de la Charte des Nations unies, ainsi que la résolution 2085. Mais cette dernière fait référence à la Mission internationale de soutien au Mali : comment l'intervention de la France peut-elle s'y référer ?

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