Sans entrer dans le détail, pour ne pas mettre en péril le déploiement de ces forces, pouvez-vous préciser quelle forme prendra le soutien des pays africains engagés à nos côtés, ainsi que celui de la Grande-Bretagne et des États-Unis ?
AQMI, l'un des groupes terroristes engagés dans le Nord-Mali, a toujours ciblé la France comme un de ses ennemis principaux. Mais si nous n'avions pas agi dans l'urgence, le risque était de voir s'effondrer l'État malien. Ce fait semble avoir pesé de façon décisive sur la décision du Président de la République.
Encore fallait-il avoir la capacité de déployer des forces dans la plus grande urgence. À cet égard, le prépositionnement sur le continent a en effet joué un rôle décisif. En tant que membre de la commission du Livre blanc, je peux vous assurer que de tels paramètres sont pris en compte dans nos réflexions.