Jusqu'à présent, il nous a semblé que l'ADEME – parfois mise en cause – s'efforce avec le plus grand pragmatisme de repérer les places qui sont à prendre sur le marché mondial pour que la France développe des technologies susceptibles de les occuper. Qu'en pensez-vous ?
S'agissant des agro-carburants, que pensez-vous des conflits d'usage qu'ils peuvent susciter avec les terres agricoles et de l'impact que leur développement peut produire sur le prix des denrées alimentaires ?
J'en viens à la prise de risques des investisseurs, en particulier la Banque publique d'investissement (BPI). Son exigence de rentabilité vous paraît-elle trop élevée, ou bien joue-t-elle son rôle en participant à la prise de risque sans se comporter comme un financeur privé ?
Les PIA doivent s'intégrer dans un ensemble d'outils destinés à favoriser la transition écologique et à solvabiliser ce marché. Le syndicat des énergies renouvelables insiste beaucoup sur l'importance de la programmation pluriannuelle de l'énergie : s'agit-il selon vous d'un outil utile à la transition écologique ?
Enfin, quelles sont vos recommandations concernant l'évolution du PIA 3 ou la mise au point d'outils complémentaires ?