L'ADEME a fait preuve d'un remarquable professionnalisme en dotant rapidement ses ingénieurs de compétences qu'ils ne possédaient pas toujours pour intégrer des critères non technologiques comme la compétitivité ou l'évaluation économique, dans les processus de sélection des projets.
En revanche, il me semble qu'à la fin du précédent quinquennat, l'État a bâti une réflexion générale concernant les filières sur lesquelles il était opportun de parier, préférant par exemple l'éolien en mer à l'éolien terrestre. Cette vision stratégique me semble avoir disparu – même s'il va de soi qu'une telle vision doit être mise à jour chaque année, compte tenu du rythme auquel le monde change.