J'aurais tout d'abord une question d'ordre général. Le fonctionnement de l'Agefiph est assez original, puisque des représentants d'associations sont présents au conseil d'administration aux côtés des partenaires sociaux, ce qui n'est pas le cas dans d'autres structures. Cela a d'ailleurs été l'objet de débats. Par exemple, la question de la présence des associations de chômeurs au conseil d'administration de l'Unédic s'est longtemps posée. À la lumière de votre expérience, considérez-vous que la présence d'associations aux côtés des partenaires sociaux est, ou non, un atout ? Est-ce un exemple à suivre ? Comment s'organise la relation entre le réseau associatif et les partenaires sociaux ?
Ma deuxième question est plus ciblée et concerne le conseil en évolution professionnelle : comment le dispositif se met-il en place ? En constatant le fractionnement des responsabilités en la matière, nous nous interrogeons sur la nécessité d'y apporter des évolutions. Si l'Agefiph intervient en complément des dispositifs de droit droit commun, ce « droit commun » ne mériterait-il pas d'être organisé avec un chef de file bien identifié ? Nous avons entendu la semaine dernière des représentants du Fongecif Île-de-France et nous avons pu constater qu'ils n'étaient pas pleinement informés des actions menées par d'autres opérateurs, notamment par Pôle Emploi.
Enfin, ma troisième question concerne la formation. Quelles responsabilités avez-vous en matière de CPF ? Avez-vous des possibilités d'abondement ? Comment envisagez-vous l'introduction du CPA après la mise en place du CPF et du compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) ?