Nous sommes sollicités, par Pôle Emploi notamment, pour ses salariés… Aujourd'hui, les salariés de La Poste sont dans notre périmètre, mais pas les fonctionnaires de police, par exemple. C'est donc une problématique à laquelle nous sommes d'ores et déjà confrontés, et notre réponse est négative à ce jour, car nous ne pouvons pas répondre à cette demande. Certains organismes, comme Pôle Emploi, peuvent toutefois apporter des contributions volontaires, et l'élargissement de notre champ d'action, dès lors que la ressource serait au rendez-vous, n'est pas exclu.
Lorsqu'il y a dix ans, l'État a convaincu Action Logement de financer en partie – et à contrecoeur – l'ANRU, la structure a tenu son rôle de financeur, mais elle n'a fait que cela et, de ce fait, les contreparties qu'elle a pu négocier n'ont jamais été attribuées. Cela engage en partie notre responsabilité collective au regard des problématiques actuelles de peuplement de certains quartiers puisque, sur 30 000 droits de réservation potentiellement mobilisables, moins de 1 000 l'ont été effectivement. Aujourd'hui, au-delà de notre rôle de financeur, nous sommes dans une posture beaucoup plus active pour ces quartiers, et le fait qu'Action Logement puisse « flécher » un certain nombre de salariés est déterminant en termes de mixité sociale. C'est notre volonté, car il me semble que nous n'avons rempli qu'une partie de notre mission. Via le paritarisme, nous sommes en mesure non seulement d'apporter une réponse financière, mais aussi d'agir sur la mixité sociale, qui est l'un des problèmes majeurs de ces quartiers.