J'ai expliqué hier devant la Cour des comptes que la fluidification de notre parc social constituait un sujet de première importance, car l'une des difficultés vient de ce que lorsqu'on entre dans ce parc, on n'en sort plus. Nous avons tenté de mettre en oeuvre des mesures incitatives auprès des locataires, sans grand succès. Nous souhaiterions nous réessayer à cet exercice, cette fois auprès des bailleurs.
Quelqu'un qui, il y a vingt ans, a bénéficié d'un T 4 à Paris et dont les enfants sont partis, peut aujourd'hui se voir proposer un T 2 au soleil à Perpignan, mais cela repose sur le volontariat, et les bailleurs sociaux ne sont pas incités à une telle démarche. Pour un gestionnaire, il est en effet plus facile de garder un locataire qui paie son loyer depuis trente ans et qui ne pose pas de problème.
La réforme de l'UESL permettra au salarié d'accéder à la connaissance de l'intégralité du parc de logements, car cette connaissance est aujourd'hui limitée au parc de son collecteur ; d'ici un an, toutes ces informations seront numérisées.