Intervention de Laurent Nahon

Réunion du 24 mars 2016 à 9h00
Mission d'information relative au paritarisme

Laurent Nahon, directeur général :

Notre compétence régionale ne nous permet pas de connaître les chiffres nationaux. Le Fongecif Île-de-France a réalisé, en 2015, 50 000 CEP sur lesquels nous disposons d'une traçabilité pour chaque individu, hors des 200 000 appels téléphoniques et 300 000 individus renseignés.

Si on considère que le Fongecif Île-de-France représente 30 à 35 % de l'activité des Fongecif, on peut estimer que le nombre de CEP traités par les Fongecif se situe entre 150 000 et 200 000. Je ne dispose pas d'éléments pour vous répondre sur l'APEC et sur Pôle emploi. Toutefois, le Fongecif possède une avance en « parts de marché », car le conseil en évolution professionnelle était en quelque sorte dans son ADN. Pour Pôle emploi, cela constitue une évolution importante, tout comme pour l'APEC qui travaillait plus sur la mobilité, sans passer forcément par la formation ou le conseil en formation.

Nous finançons un projet sur deux, mais tout le monde n'a pas besoin d'un congé individuel de formation ou d'une formation longue.

À un moment donné, le système rencontre une réalité économique. Se pose la question de la monétisation du CPF qui raisonne aujourd'hui en nombre d'heures. Que faire avec vingt-quatre heures ? Combien ça coûte ? La traduction financière du CPF est différente selon les financements des OPCA. Si l'OPCA abonde le nombre d'heures, le salarié peut bénéficier d'une formation plus longue que son droit acquis de vingt-quatre heures. Pour l'heure, les demandes n'ont pas encore atteint le niveau critique : les fonds permettent donc encore de financer l'équilibre de la formation. Quand le dispositif sera plus avancé, la réalité économique obligera à modifier le seuil de financement.

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