Intervention de Michel Françaix

Réunion du 6 avril 2016 à 16h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Nous sommes tous conscients de la nécessité de la régulation, mais alors que le CSA accomplit un immense travail, la question se pose de savoir s'il faut aller plus loin dans un monde qui bouge en permanence. Je suis de ceux qui pensent qu'il faut encore avancer sur un certain nombre de points comme la cohésion sociale, la mixité, ou la diversité. Je crois qu'une juste mesure a été trouvée pour ce qui concerne les avertissements et les mises en demeure ; il faut la chercher en tout domaine. Quoi qu'il en soit l'intervention du CSA est indispensable dans un univers dans lequel nous avons parfois le sentiment que plus il y a abondance, moins il y a de choix.

La création d'une chaîne publique d'information constituera à mon sens un événement considérable. Je le dis d'autant plus volontiers que je ne faisais pas partie de ceux qui étaient les plus convaincus par le projet à son origine. Nous assisterons à une évolution très importante, en particulier dans la façon de regarder la télévision et les médias audiovisuels ; ce sera aussi peut-être l'occasion de trouver un mélange nouveau entre télévision et radio. Alors qu'il existe de plus en plus de chaînes d'information continue, il faudra nécessairement parvenir à un nouvel équilibre.

Monsieur le président, je souhaite, moi aussi, vous entendre nous en dire davantage sur l'Afrique. Je ne pense pas uniquement à l'Afrique francophone car nous ferions, par exemple, une erreur considérable en négligeant l'Angola. Il est vrai qu'hier soir, nous avons entendu plusieurs acteurs du secteur nous dire que la France pouvait faire mieux en la matière, sans nécessairement être plus précis.

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