Monsieur Woerth, vous devriez faire confiance au modèle économétrique MÉSANGE. Je le connais de l'intérieur, et je puis vous assurer qu'il est très solide et qu'il repose sur des calculs simples. Il est « proportionnel », c'est-à-dire que, si l'on double ou que l'on triple les baisses de dépenses demandées par la Commission européenne, comme le propose la droite, ce doublement ou ce triplement se constatera aussi pour les suppressions d'emplois.
À la page 105 du document rédigé par le Gouvernement sur le programme de stabilité, un tableau indique que le CICE pèserait sur les recettes à hauteur de 5,3 % en 2015, de 0,6 % en 2016, et de 3,1 % en 2017. Cela m'étonne car, sauf erreur de ma part, le CICE est déjà engagé en comptabilité nationale.