Quel jugement les commissaires portent-ils sur la coordination au quotidien des services de police avec les militaires mobilisés dans le cadre de la force Sentinelle ?
Ma deuxième question porte sur la remontée des informations en matière de lutte contre le terrorisme. Comment les choses se passent-elles concrètement en cas de dépôt d'une main courante en commissariat ? Y a-t-il des pistes d'amélioration ?
Ensuite, plusieurs exemples récents ont montré que le respect du contrôle judiciaire est plutôt aléatoire, pour dire le moins. Il semble qu'en cas de carence, lorsque le contrôle n'est pas effectué en commissariat ou à la gendarmerie, l'information met parfois jusqu'à plusieurs semaines avant de remonter aux services de renseignement. Des mesures et circulaires ont-elles été prises pour renforcer le contrôle judiciaire, en particulier lorsqu'il concerne des personnes liées à l'islam radical et au terrorisme ?
Enfin, l'équipement des BAC et des PSIG – les pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie – est en cours, et nous sommes autant que vous soucieux du respect du calendrier fixé : il devrait être achevé à la fin juin, soit peu avant la remise de notre rapport. À ce stade, ce plan suit-il normalement son cours ? Estimez-vous que cet équipement, tant en termes d'armement que de protection, correspond aux attentes des personnels ?