Nous nous posons en effet la question de la sortie des tableaux de suivi de la radicalisation, car le danger pour les services est de disposer d'une liste sans fin qu'ils n'auraient pas les moyens de traiter. D'autre part, les signalements qui parviennent aux services de police doivent être articulés avec les informations que reçoivent les autres services de l'État chargés de contribuer à la déradicalisation et à l'accompagnement de personnes qui, sans être forcément dangereuses, méritent d'être suivies.