Là est toute la difficulté. L'article de presse que vous avez cité, monsieur Verchère, faisait suite à une note confidentielle de vigilance qui, en réalité, ne faisait que mettre noir sur blanc ce qui est une pratique habituelle de vigilance entre collègues – qu'il s'agisse de radicalisation, de consommation de drogue ou d'autres problèmes. Selon les informations dont nous disposons, le phénomène de radicalisation dans la police demeure très marginal et se cantonne à des unités qui emploient des agents de surveillance sur la voie publique, qui sont davantage des collaborateurs du service public que des policiers à part entière. Il faut donc trouver un juste équilibre en n'empêchant pas ceux de nos collègues qui le souhaitent de s'épanouir spirituellement tout en demeurant assez vigilants pour qu'ils ne franchissent jamais la ligne rouge.