lire la réponse de celui-ci à la question prioritaire de constitutionnalité du 16 février dernier dans laquelle il précise très clairement que l’état d’urgence n’est pas l’impossibilité d’exprimer librement ce à quoi l’on croit. Si j’avais interdit ces manifestations, j’aurais été à l’encontre de ce que préconise le Conseil constitutionnel, la décision prise aurait été cassée et l’État s’en serait trouvé affaibli. Par conséquent, monsieur Goujon, ce que vous proposez dans l’outrance, c’est d’affaiblir l’État, alors que nous, nous voulons le conforter en donnant aux forces les moyens d’intervenir.
Par ailleurs, je tiens également à vous rappeler que tous les jours nous prenons des dispositions pour éviter qu’il n’y ait dans Paris des déambulations susceptibles de conduire à des violences. Nous le ferons dans le respect du doit, dans la fermeté et dans le refus de la démagogie et de l’outrance !