Il s’agit d’abord de faire de la justice climatique.
Le sens de l’action collective, ensuite. Tous les pays du monde se sont rassemblés, quels que soient leur niveau de développement, leur taille, leur latitude. Cela aussi mérite d’être souligné.
La vision, enfin. Comment changer le regard, comment construire autre chose, comment penser un monde nouveau, qui soit meilleur et qui cesse d’exploiter les ressources naturelles et d’utiliser les énergies fossiles ?
L’Assemblée nationale a beaucoup aidé pour cela. En adoptant le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, la France a été exemplaire. Elle a de ce fait été crédible pour cet exercice international.
Que reste-t-il à faire, et qui suppose encore beaucoup de courage et de détermination ?
D’abord, passer à la ratification de l’accord. Le conseil des ministres du 4 mai prochain sera saisi de l’avant-projet de loi. Vous aurez à débattre du texte à partir du 18 mai, donc avant l’été. Ce projet de loi sera promulgué, c’est-à-dire que la France sera là encore exemplaire, en devenant le premier pays de l’Union européenne à ratifier l’accord de Paris.
Il nous restera à entraîner l’ensemble des pays dans ce processus. Mon objectif, en tant que présidente de la COP21,…