Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’éducation nationale.
C’est vrai, madame la ministre, nous revenons souvent sur le sujet, mais la question est répétée parce qu’elle ne reçoit aucune réponse argumentée.
Votre réforme du collège a suscité et suscite toujours de nombreuses critiques que vous méprisez. Elle demande de nombreux éclaircissements que vous n’apportez toujours pas. Et c’est non pas notre surdité ou notre inattention mais bien votre attachement aveugle à quelques concepts et votre absence de vision pragmatique de l’état réel du collège qui font que votre réforme ne passe pas.
Les enseignements pratiques interdisciplinaires et l’accompagnement personnalisé sont mal appréhendés ; le service partagé pose problème dans les petits établissements ; des inégalités territoriales sont créées, notamment au regard des classes bi-langues, et pointe le risque d’un ajustement des moyens des lycées pour permettre la mise en oeuvre de la réforme du collège.
À Marseille, récemment, vous avez jugé essentiel qu’existent et que soient écoutés des lanceurs d’alerte qui, connaissant le terrain, interpellent les responsables.
Alors pourquoi êtes-vous sourde face aux enseignants inquiets