Madame la présidente, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, mesdames et messieurs les députés, permettez-moi d’abord d’adresser quelques remerciements à Mme la rapporteure générale pour la clarté de son rapport et les signaux qu’elle a envoyés.
Quitte à froisser ceux que j’oublierai, je voudrais aussi remercier Philip Cordery, qui s’est livré à un rappel historique intéressant de l’histoire budgétaire de ces dernières années et de l’évolution de la situation. Je pense que chacun l’aura noté.
Merci aussi à certains d’entre vous de nous avoir fait vivre un court moment de nostalgie. Nous avons connu, par le passé, des débats budgétaires animés et pleins de passion. Souvenez-vous : telle année, nous nous opposions sur la question de la légitimité des hausses d’impôts pour réduire le déficit ; telle autre, nous débattions des réactions de la Commission européenne à nos budgets ; parfois même, dans des débats plus techniques, nous avons pu échanger sur le calcul des économies en fonction d’un tendanciel de dépense.